Pain du ciel et du jour du 07.09.24
- Par meicg
- Le 07/09/2024
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Troisième Épître de Jean : 1-14 (LSG)
1 L’ancien, à Gaïus, le bien-aimé que j’aime dans la vérité.
Résumé
Dans la Troisième Épître de Jean, l'apôtre écrit à Gaïus, le félicitant pour sa fidélité à la vérité et son hospitalité envers les missionnaires chrétiens. Jean critique Diotrèphe, un leader local, pour son orgueil et son refus d'accepter l'autorité apostolique et d'accueillir ces missionnaires. Jean encourage Gaïus à continuer de faire le bien et mentionne Démétrius comme un bon exemple de foi. Il conclut en espérant pouvoir bientôt leur rendre visite pour parler en personne.
Commentaires
Gaïus… (v1) : On ne sait pratiquement rien au sujet de ce Gaïus, sinon que sa marche chrétienne et sa conduite (vv1-6) lui valait une grande estime de la part de Jean. L’apôtre exprimait clairement combien il l’appréciait en l’appelant « bien-aimé ».
lorsque des frères…ont redu témoignage… (v3) : Cette remarque montre que les chrétiens louaient régulièrement l’obéissance parfaite de Gaïus aux principes fondamentaux de la foi.
pour les frères et même pour les frères étrangers… (v5) : Gaïus ne se contentait pas d’offrir l’hospitalité envers ceux qu’il connaissait bien, il l’exerçait aussi envers les chrétiens qui lui étaient inconnus, il est ici question des prédicateurs itinérants auxquels il venait en aide lors de leurs voyages.
Diotrèphe, qui aime être le premier… (v9) : Jean condamne le refus d’exercé l’hospitalité envers des serviteurs de Dieu fidèles à la Parole. L’expression qui qualifie Diotrèphe désigne une personne égoïste, centrée sur elle-même et préoccupée par ses propres intérêts. Elle suggère l’image d’un démagogue qui fait sa propre promotion, ne servant personne mais désirant être servi par tous. .
je rappellerai les actes qu’il commet… (v10) : L’autorité apostolique de Jean signifiait que Diotrèphe allait devoir répondre de son attitude. L’apôtre n’allait pas fermer les yeux sur cette usurpation de la place de Christ dans l’Église.
celui qui fait le mal n’a point vu Dieu… (v11) : D’après cette affirmation de Jean, les œuvres de Diotrèphe prouvaient qu’il n’avait jamais été chrétien.
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